Arménie - ACHTARAK : Fier comme Artaban

Lundi matin 3 juin 2019

Dago fait bon ménage avec Minus, fier comme Artaban. Tiens ! Justement Artaban est Arménien. (Artaban, prince de la dynastie arsacide d'Arménie. Maître des soldats d'Afrique pour l'empereur Justinien en 546.)


Quelques hésitations pour trouver la bonne route vers le nord en quittant Erevan. Il faut bien dire que la signalisation est très aléatoire… Et si l’on demande le chemin, il faut comprendre la réponse. Sur la route !!! Les lignes continues indiquent plutôt le milieu de la route et non l’interdiction de dépasser… On peut tout aussi bien se trouver nez à nez avec un autre véhicule en haut d’une côte…  U
n simple appel de phare indique que l'on va continuer sur son élan. Peu importe la présence de ligne continue, de tunnel, ou de virage. Rangez-vous ! On arrive !!! Bon ! ça nous rappelle quelque chose...

Heureusement l’état des routes ne permet pas en général de grandes vitesses. Les kilomètres en Arménie ne sont pas les mêmes qu'en France !!! Au début c'est étrange de voir les véhicules zigzaguer d'un côté à l'autre de la chaussée, et on comprend vite : le chauffeur essaie d'éviter les "nids de poule". Un bon point ! On roule normalement à droite… Et déjà, dans le véhicule, les commandes ne sont pas inversées (pas comme à Bali ou en Namibie !)

Nous nous dirigeons vers Achtarak, voir nos premières églises... et un vieux pont.







Et voilà déjà une petite histoire.

 



Les potins de la commère :

Selon une légende, trois sœurs vivant à Ashtarak tombèrent toutes amoureuses du même homme, le prince Sargis. Les deux aînées décidèrent alors de se suicider en faveur de la plus jeune. L'une portant une robe orange abricot et l'autre une robe rouge, elles se jetèrent dans le canyon. En découvrant la mort de ses deux sœurs, la benjamine mit une robe blanche et se jeta elle aussi dans le canyon. Sargis serait alors devenu ermite et trois petites églises seraient apparues au bord du canyon, chacune nommée d'après les couleurs de robe des sœurs : Karmravor (karmir veut dire « rouge »), Spitakavor (Spitak, « blanc ») et Tsiranavor (Tsiran, « abricot »).  



 
C'est vers Karmravor que nous allons. Et là, on ne risque pas trop de mourir étouffés : Peuvent y tenir 4 ou 5 personnes maxi !








Et les plaisirs de la route...






A suivre : 


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